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Cèdre de l'Atlas
D'autres plantations que celle-ci ont été faites au sein de la forêt de Rachasset, notamment à l'automne 2019 par des enfants et des membres de l'ASSEN avec l'aide de l'association ASSE cœur vert et l'ONF.
Le réchauffement climatique affecte l'état de nos forêts dont la nature change et les espèces locales disparaissent. Pour Rachasset (forêt communale de Saint-Marcellin en Forez), le dépérissement des pins sylvestres est amorcé et l’état sanitaire des chênes sessiles, quoique moins alarmant, est préoccupant. Or ces essences représentent 90% de son peuplement.
Le scénario moyen des « perspectives » de changements climatiques annoncées par la communauté scientifique prévoit qu’en 2050 Lyon devrait être sous un climat comparable à celui de Marseille, et, pour donner une image, Pierre sur Haute, point culminant du Forez ou le Pilat seront les « monts Ventoux » de la Loire !
C’est pourquoi, pour la forêt de Rachasset, il a été décidé de mettre en place une première expérimentation pour lutter contre le dépérissement de nos peuplements en « aidant » les essences plus méditerranéennes à « remonter » jusqu’à nous. En effet si les insectes (pour ne citer qu’eux) ont pour la plupart une mobilité parfois surprenante (ex : la chenille processionnaire du pin), la migration des végétaux se fait sur plusieurs millénaires.
Le scénario moyen des « perspectives » de changements climatiques annoncées par la communauté scientifique prévoit qu’en 2050 Lyon devrait être sous un climat comparable à celui de Marseille, et, pour donner une image, Pierre sur Haute, point culminant du Forez ou le Pilat seront les « monts Ventoux » de la Loire !
C’est pourquoi, pour la forêt de Rachasset, il a été décidé de mettre en place une première expérimentation pour lutter contre le dépérissement de nos peuplements en « aidant » les essences plus méditerranéennes à « remonter » jusqu’à nous. En effet si les insectes (pour ne citer qu’eux) ont pour la plupart une mobilité parfois surprenante (ex : la chenille processionnaire du pin), la migration des végétaux se fait sur plusieurs millénaires.
Pour une première expérimentation le cèdre de l’Atlas a été choisi pour ses qualités de résistance à la sécheresse, d’adaptation au sol pauvre, sa grande capacité de régénération et sa faculté à se développer sous un certain couvert forestier. Il n’est, bien sûr, pas question dans le projet de substituer une essence (le chêne sessile) à une autre (le cèdre), mais d’introduire à faible densité une essence supposée capable de coloniser l’espace si le chêne vient à disparaitre.
Cette technique encore peu ou pas utilisée dans ce contexte doit permettre de multiplier « les cartes » pour l’avenir et laisser à nos successeurs plus de choix qu’il y en a aujourd’hui pour faire face à l’inconnue engendrée par le changement climatique. Une deuxième phase est à l’étude avec pour objectif de travailler avec d’autres essences, en particulier de feuillus
Cette technique encore peu ou pas utilisée dans ce contexte doit permettre de multiplier « les cartes » pour l’avenir et laisser à nos successeurs plus de choix qu’il y en a aujourd’hui pour faire face à l’inconnue engendrée par le changement climatique. Une deuxième phase est à l’étude avec pour objectif de travailler avec d’autres essences, en particulier de feuillus